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Just me
4 août 2009

two years too years is it the day after ?

La nostalgie du jour, aye (bonjour à l'écossaise).

Je me souviens de marcher jusqu’au fish & chips du coin, discuter avec eux et rire, leur dire que je reviendrais, je me souviens de track 8, je me souviens de la sensation au ventre, de la sensation au cœur, de l’envie d’embrasser le sol tellement j’y étais bien, je me souviens des couleurs plein les yeux, plein le coeur, je me souviens du texte sur Glesca, je me souviens de l’avoir effacé quelle connerie, je me souviens de cette odeur détestable en ville et merde c’était ma ville.

Je me souviens du froid et des écharpes, je me souviens du pont pour aller à la fac, je me souviens de l’accent, de la valise posée et du taxi qui part, de la sortie de l’avion et du Welcome in Scotland, welcome in Glasgow, what’s that fucking street, je me souviens de Ludi et de l’appart vide, Charie et son british accent, Internaçionale, Lidia et nos shopping ways, Xmas is coming, je me souviens des chants et des Aude please stop it please, too early for it please, je me souviens des who is number five, et puis des repas chacun son pays hop des crêpes.

Je me souviens des cookies du subway, des Buchanan Galleries et puis du whisky shop, Edinburgh et le parc, Oban le froid l’humide et le ciel dégagé aujourd’hui, de la peur du retour et surtout du départ, parce que je suis plus partie de là bas que je ne suis rentrée ici. De manquer mon écosse à en pleurer, des bancs de la fac, d’Adam et des cours d’économies, de mes galères à réviser, de Charly le blond trouduc marrant qui réussissait à me faire comprendre les cours.

Je me souviens surtout des feuilles et puis des rues, je me souviens de la pauvreté et de cette impression que la vie c’est pas ça, que le malsain des gens est autant d’eux que nous, je me souviens aimer cette rue et l’impression de danger, je me souviens aimer le sombre à l'angle de l'allée, je me souviens y chanter en passant, je me souviens du je m’en tape, faut pas que j’oublie le je m’en tape.

Je me souviens de Lidia et moi look Lidia we did it, and we know we won’t enjoy our lives in our countries…and you know now it's done, et on avait raison.

We did it, et on était fières.

Et aujourd’hui je sais, je sais bien que si tu veux tu peux, je sais bien que t’es capable de tout faire si tu l’as décidé, que si tu veux vivre à l’étranger si tu le veux vraiment tu sauteras dans l’avion sans rien, tu seras riche du pays. Glasgow c’était les larmes aux yeux et le cœur dans une main qui le serre, aimer les rues la ville, aimer mes pieds sur le sol jusqu’à m’y enchaîner, aimer les bâtiments à être émue de juste les voir, respirer vivre la ville, Glasgow c’était ma ville. J’avais le sentiment d’avoir été posée là où était ma place, la place qui s’emboîte bien, le reflet de ce que je suis, Glasgow c’était moi-même, c’était le sombre et la musique live, les rires et puis la vie, la solitude et être ensemble, Glasgow c’était l’automne et je l’aime cette saison.

La décision est prise ça fait un petit moment maintenant, je sais aussi que je suis pas à l’abri du coup de tête. 2 ans c’est rien 2 ans. Glasgow Dublin Paris New York ou

la Finlande

qu’est ce que j’en sais, peut-être même Newcastle, chacun son tour, c’est la ville qui me choisira.

J’étais dans le bus et j’en avais pas pris depuis, et les pancartes c’était

la France

, je sais pas pourquoi dire les panneaux routiers me fascinaient là bas, c’était l’anglais qui sonne autant à mes yeux que le français joue sur ma langue.

Si tu me dis Glasgow je pleure plus, j’ai fermé la boîte et je la rouvre de temps en temps pour y sourire un peu. La grande histoire de ma vie finalement c’est p’têtre ça, parce que je l’oublie pas, parce que j’ai un grand coup à vif quand tu prononce son nom, quand tu me montre ses rues. Parce que j'ai envie qu'on me demande mais j'veux pas en parler, parce que j'ai peur de plus savoir, parce que j'veux garder ce qui m'en reste. J’crois qu’au fond ça m’a piqué bien loin tout ça, et je sais pas si c’est patience ou bien résignation. J’veux pas savoir que je vais rester. Ce truc là il flotte toujours et je sais pas pourquoi. Pas l’heure, pas encore l’heure.

2 years is far and is the day after. Wait for me wait for me that’s what I said. Hope I’ll do it allright.

Glasgow a fait son temps et je vais plus dans le décor. P’têtre bien que j’crois à l’autre ville je dirais même de plus en plus. Faudrait juste qu’elle me trouve.

CLin d'oeil musical :

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