New message...What's up man ?

Leave a message.

J’ai toujours été attirée par ce qui brille.

Je suis exigente, même si de moins en moins. Je me moque de plus en plus de mes cheveux mal attachés, de mon T-shirt salit, de marcher en tongs, de marcher pieds nus, même dans la rue, parce que j’ai mal aux pieds et pas chaussures de secours.

Je m’en fous.

I can't. Hang on.

Quand j’aimais bien ce qui brille ça m’a joué des tours. Il y avait le jaccuzzi, il y avait tout ce qui est beau, les coktails, la voiture et l’argent, les sous-vêtements ultra cher et plusieurs neufs par semaine, parce que j’adorais ça. J’avais honte de rentrer dans un magasin cheap. J’étais vraiment devenue quelqu’un de stupide, hautain, vraiment. Je me souviens avoir dit des choses horribles, je me souviens de Lui qui me regardait partir en vrille et qui disait ne pas reconnaître.

Parce que j’aimais ce qui brille je me suis faite avoir.

All the details in the fabric.

J’ai choisi le plus craquant, le plus sexy, j’ai pris celui qu’on allait m’envier, celui avec qui on allait me regarder, celui aux plus beaux yeux, au plus beau sourire, celui qui m’allait le mieux. C’est ça. Je voulais qu’on me remarque, parce que j’aime ça être remarquée. J’aimais ses tatouages et son air pas sympa, j’aimais être la seule à qui il offrait le reste. Et aujourd’hui souvent je le croise, et aujourd’hui c’est pas dans mes yeux qu’on voit les larmes.

Et malgré tout ça, malgré toutes les leçons, malgré les murs et les regrets, malgré les larmes, malgré le temps qui passe, je garde ce foutu réflexe du qui-brille. Je garde ce foutu réflexe du regard des autres. J’ai plus honte de rentrer dans un magasin cheap, pour autant j’y achète pas ce qui a l’air cheap. J’y choisi ce qui brille quand même, et je mixe avec le reste.

Hold you on. Know your name. Go on your own way.

Et ça m’énerve.